Une masse, de la matière, des formes, une texture et un regard.
La matière persiste, et donne une lecture des formes, néanmoins la reconnaissance du sujet photographié reste floue. Les animaux sont intégrés de force dans le décor, fondus et incrustés dans celui-ci. Ces êtres vivants placé devant la caméra ne sont pas reconnu comme tel mais plutôt comme une matière à saisir. Ils sont là, un peu partout, arpentent le sol, nous entourent et nous survolent. Est-ce le même qui repasse ? Quelle est importance finalement ?
Dans cette série à deux volets, j’ai choisi de faire allusion à ces « bestioles » à l’image de leur présence tantôt latente, tantôt évidente.
La première partie montre un rapport de familiarité aux animaux, un intérêt au sujet, sous une forme assez systématique, sur le mode de l’affirmation.
Tandis que la deuxième partie exprime davantage un questionnement sur la place qu’il occupe.